Peut-être l'arme la plus riche et la plus belle de la dernière phase de la longue carrière de Boutet, cette arme à feu a été fabriquée par lui après la Restauration de la monarchie en France en 1815.
Sa décoration exubérante n'est pas sans rappeler le style à la mode avant la révolution de 1789.
L'arme était tellement appréciée par son propriétaire qu'en 1860, il a chargé un groupe d'armuriers habiles de produire un ensemble de canons et de serrures décorés de la même manière à l'aide d'amorces à percussion, une méthode d'allumage avancée développée après 1820.
Armurier : Nicolas Noël Boutet (Français, Versailles et Paris, 1761-1833)
Canonnier : Canons à percussion interchangeables de Léopold Bernard (Français, Paris, actif de 1832 à 1870)
Platineur : Platines à percussion interchangeables de B. Montagnon (français, actif vers 1850)
Platines et canons à percussion interchangeables vendus à l'origine par G. Zaoué (français, actif de 1857 à 1861)
Date de fabrication : vers 1818–20 à Versailles.
Platines et canons à percussion interchangeables, datés de 1860 à Paris.
Matériaux : Acier, or, bois (noyer), argent, corne
Dimensions :
Longueur du fusil : 120,3 cm
Longueur du canon double : 1,0 cm
Calibre : 15,5 mm