Les pistolets à arrêt sont apparus pour la première fois vers les années 1640 et ont acquis une popularité particulière en Angleterre au 18ème siècle. Les canons des pistolets à arrêt se dévissent devant la chambre, ce qui permet de mettre la balle directement en place, plutôt que d’être chargée par la bouche. Une balle chargée via le système d’arrêt pouvait être légèrement plus grande qu’une balle chargée par la bouche, car il n’était pas nécessaire de lui faire une taille qui passerait facilement à travers le canon pendant le chargement. Il pourrait s’insérer plus étroitement dans l’alésage et ainsi augmenter la vitesse et la précision lors du tir. Cette paire de pistolets présente de nombreuses caractéristiques formelles typiques des pistolets à arrêt anglais du début au milieu du 18ème siècle, notamment: un canon à canon lisse ressemblant à un canon en apparence; une serrure forgée avec la culasse, la plaque de verrouillage formant ainsi une extension du canon; une plaque latérale décorative qui ne remplissait aucune fonction pratique, la serrure étant fixée à la culasse; un cul court et enflé; un bonnet de cul de masque argenté; et un écusson argenté sur la poignée. Les pistolets de ce type sont souvent appelés pistolets Queen Anne, malgré le fait que la plupart ont été produits après la mort de la reine (1665-1714).
Armurier : Daniel Moore (britannique, enregistré de 1758 à 1800)
Orfèvre: Peut-être John King (britannique, enregistré à partir de 1775)
Période de fabrication : vers 1760–80 à Londres.
Matériaux utilisés : acier, noyer, argent
Lieu de fabrication : Saint-Etienne
Dimensions :
Longueur : 29,9 cm cm
Longueur de canon : 17,3 cm cm
Calibre : 59